L’Association canadienne des employés professionnels dénonce l’adoption du budget du gouvernement, qui prévoit la suppression de 40 000 emplois dans la fonction publique en trois ans sans préciser comment il compte s’y prendre.
« Ce budget n’est pas assez détaillé pour que les Canadiennes et Canadiens puissent comprendre son impact sur leur vie. Tout ce que nous savons, c’est qu’il va faire mal, déclare Nathan Prier, président de l’ACEP. La suppression de 40 000 emplois implique que des programmes et services indispensables à la population devront être éliminés, ou que plus d’argent provenant des contribuables devra être consacré à des consultants externes. Dans tous les cas, c’est la population canadienne qui en fera les frais. »
En plus des suppressions d’emplois, le budget comprend des propositions qui auront un impact majeur sur les droits des travailleuses et travailleurs, y compris des modifications à la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral et le déploiement généralisé de l’intelligence artificielle.
Après l’annonce du budget, l’ACEP et d’autres syndicats du secteur public fédéral se sont unis pour demander à tous les partis de proposer des solutions concrètes afin de retenir les effectifs et d’attirer les meilleurs talents dans la fonction publique fédérale.
L’ACEP continuera de s’opposer aux compressions budgétaires qui font mal aux Canadiennes et aux Canadiens et de préconiser des moyens simples de réduire les coûts, notamment en diminuant le recours à la sous-traitance externe, en élargissant le droit au télétravail et en réduisant l’important portefeuille immobilier du gouvernement.