Tous unis contre la violence fondée sur le sexe

Le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes ont été tuées à la Polytechnique de Montréal parce qu'elles étaient des femmes. L'horreur de cette tragédie nous a amenés à accorder une plus grande attention à la violence fondée sur le sexe.

L'indignation a déclenché le besoin d'une plus grande sensibilisation, qui a conduit à la création de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, commémorée le 6 décembre de chaque année. La violence fondée sur le sexe est un problème mondial. Le 6 décembre fait également partie des 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe, une campagne mondiale qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre.

Selon l'OMS, une femme sur trois a été victime de violence physique et/ou sexuelle au cours de sa vie. Depuis le début de la pandémie COVID-19, on a constaté une forte augmentation de tous les types de violence, en particulier de la violence familiale à l'égard des femmes et des filles.

Selon les organismes qui viennent en aide aux survivantes canadiennes de la violence familiale, non seulement la fréquence a augmenté, mais la violence s'est également intensifiée, comme le rapporte un article de la CBC publié plus tôt cette année.  La violence fondée sur le sexe est devenue si grave pendant la pandémie que les Nations unies l'ont surnommée la "pandémie fantôme".

Pour de nombreuses victimes de la violence familiale, le milieu de travail est un refuge et une source de soutien, une échappatoire. Pendant la COVID-19, le télétravail a privé ces femmes de ce refuge, de ce système de soutien crucial et a isolé davantage les femmes à risque. 

 

Agir en milieu de travail

Nous encourageons nos membres à s'intéresser à la sécurité et au bien-être de leurs collègues. De veiller sur eux régulièrement, dans la mesure du possible, et à tendre la main si vous voyez quelque chose.

Les statistiques montrent que la violence à l'égard des femmes est plus fréquente dans leur foyer. Si vous êtes victime de violence familiale à la maison, n'hésitez pas à demander de l'aide. 

 

Une nouvelle disposition pour les victimes de violence conjugale

Dans le cadre de son engagement à soutenir les victimes de violence, l’ACEP a réussi à faire inclure une disposition de « congé pour violence conjugale » dans les nouvelles conventions collectives*. Cette disposition, empreinte de compassion, a pour but de mieux aider nos membres qui sont victimes de violence. Les articles se trouvent ci dessous:
 

  • Article 21.18 pour le groupe EC
  • Article 21.24 pour le groupe TR
     

Les membres de la BdP et du DPB peuvent consulter l’article 19.18 « Congés payés ou non payés pour d’autres motifs » de leur convention collective respective pour demander un congé pour violence conjugale/familiale. Les membres devront consulter leur superviseur immédiat.

Comme ces questions sont particulièrement délicates, nous vous recommandons fortement de communiquer également avec votre agent ou agente de relations de travail.

Êtes-vous à risque?

Différentes formes d’aide sont offertes aux victimes de violence et nous leur recommandons fortement de s’en prévaloir.

Si vous êtes victime de violence conjugale, vous pouvez :