Notre déclaration sur les problèmes liés au système de paye Phénix

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Déclaration de l'ACEP concernant Phénix, tel que lu le 23 février 2017. 

Bonjour,

Je m’appelle André Picotte; je suis le président intérimaire à l’Association canadienne des employés professionnels.

Je me  joins à mes collègues pour exhorter le gouvernement à s’attaquer de toute urgence aux problèmes qui continue de miner le système de paye Phénix. Nous étions ici l’an passé, en juillet, lorsque le gouvernement a présenté un calendrier qui promettait une fin à ces problèmes par octobre 2016. Or, voilà que nous nous retrouvons ici de nouveau, plus de trois mois après l’échéancier que le gouvernement s’est lui-même imposé.

Nos membres ont fait preuve d’une patience exemplaire en ce qui a trait aux problèmes de paye de Phénix, un trait qui témoigne de l’engagement profond de nos membres à l’égard du travail qu’ils font au nom des Canadiens. Malgré ne pas avoir été payés ou avoir été payés incorrectement, la détermination de nos membres à travailler pour le bien de la nation n’a jamais vacillé.

En tant que syndicat, nous avons guidé nos membres vers certaines solutions, mais c’est au gouvernement que revient le pouvoir réel de régler ce problème, une fois pour toutes.

Personne ne devrait avoir à plaider son employeur pour se faire payer en temps et correctement. Mais c’est précisément la situation que nos membres vivent depuis un an. Et malheureusement, pour chaque membre qui est affligé par Phénix, il y en a bien d’autres qui ont peur d’y tomber victime.

Nous avons des membres qui ont peur de prendre certains congés au cas où cela pourrait entrainer des problèmes de paye dans l’avenir. Nous avons des membres qui ont choisi de ne pas faire une contribution à Centraide cette année afin de ne faire aucun changement à leur paye, de peur que Phénix leur joue un mauvais tour. Et maintenant que la saga de Phénix se faufile dans la saison des impôts, plusieurs membres s’inquiètent du fait que leurs problèmes de paye leur causeront encore plus d’ennuis.

Non seulement le gouvernement doit-il s’attaquer aux problèmes actuels, mais il doit rétablir la confiance des employés dans sa capacité de les payer correctement et à temps. La création d’un fonds de prévoyance de 75 millions de dollars enverrait le message clair que le gouvernement traite ce problème avec tout le sérieux et la célérité qu’il mérite.

Merci