Après des mois de négociations, les agentes et agents de bord d’Air Canada, membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont voté à 99,7 % en faveur d’une grève. Il s’agit d’un mandat clair et fort pour obtenir des salaires équitables et mettre fin au travail non rémunéré.
À l’heure actuelle, les agentes et agents de bord ne sont rémunérés que pour le temps écoulé entre leur départ de la porte d’embarquement et leur arrivée à la porte suivante. Le personnel est donc tenu d’accomplir gratuitement des tâches essentielles, comme l’embarquement, les contrôles de sécurité et d’autres fonctions cruciales. Et alors qu’Air Canada ne cesse d’engranger des profits, nombre de ses employé·es à temps plein gagnent moins que le salaire minimum.
Une entreprise qui a réalisé un chiffre d’affaires record (en anglais seulement) l’année dernière devrait être en mesure de rémunérer équitablement les membres de son personnel.
Nous nous joignons également au Congrès du travail du Canada pour demander au gouvernement fédéral de respecter le processus de négociation collective. Le droit de grève est fondamental pour les travailleuses et travailleurs de ce pays afin d’obtenir des conditions équitables. Les récentes interventions du gouvernement dans ce processus, la plus récente visant les travailleuses et travailleurs de Postes Canada, ont créé un dangereux précédent. C’est à la table de négociation que se concluent les meilleures ententes.
L’ACEP se tient fièrement aux côtés des agentes et agents de bord dans leur lutte pour des conditions équitables, un salaire juste et la fin du travail non rémunéré.
