L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) soutient sans équivoque les milliers d’enseignantes et enseignants qui luttent pour le droit fondamental à la négociation, pour de meilleures écoles et pour des salles de classe sécuritaires et accueillantes. En recourant à la disposition de dérogation dans la Back to School Act (projet de loi 2), le gouvernement de l’Alberta a choisi de museler le corps enseignant et de restreindre les droits des travailleuses et travailleurs au lieu de chercher à résoudre la véritable crise qui touche l’enseignement public. Le corps enseignant et les élèves tirent la sonnette d’alarme depuis des années concernant le sous-financement chronique, les pressions croissantes dans les salles de classe et la détérioration des conditions d’apprentissage et de travail.
« Cette loi constitue une ingérence excessive et dangereuse et devrait alerter chaque travailleuse et travailleur du Canada, déclare Nathan Prier, président de l’ACEP. La négociation collective et le droit de grève sont des piliers de la démocratie. Les travailleuses et travailleurs de tout le pays prennent rapidement conscience qu’il faut défendre activement ces droits : nous ne pouvons plus rien tenir pour acquis et nous devons être suffisamment organisé·es pour tenir tête à qui voudrait nous priver de nos droits ».
L’ACEP invite le gouvernement fédéral à intervenir pour défendre les libertés protégées par la Charte et encourage toute la population canadienne à défendre ses droits fondamentaux en communiquant avec leur député·e et en se préparant à répondre à tout appel à la solidarité lancé par les enseignant·es de l’Alberta, sur la ligne de front.
L’éducation est le socle d’une société forte et équitable. Les enseignant·es de l’Alberta méritent le respect, ainsi que des ressources et un rôle dans la détermination de l’avenir de leurs classes.
 
 
                  