Groupe d’action urgente concernant Phénix

Le Groupe d’action urgente concernant Phénix, dirigé par ses membres, a été créé pour élaborer des stratégies, intensifier la pression politique et prendre des mesures pour régler les problèmes de paye Phénix, notamment en trouvant des moyens de résoudre rapidement les problèmes et de contribuer à l’obtention d’une nouvelle entente de dédommagement.

Pour que justice soit faite concernant Phénix, il nous faut des stratégies créatives novatrices et des campagnes participatives qui puisent à la vraie source du pouvoir de chaque syndicat : les membres de la base qui s’unissent pour défendre leurs droits au lieu de travail. 

 

Joignez-vous au groupe d’action en tout temps!

Il n’y a pas de date limite pour devenir membre de ce Groupe d’action. Les membres n’ont qu’à s’inscrire ICI, quand bon leur semble. 

 

Contexte

Depuis le lancement du système de paye Phénix, en 2016, les employé·es du secteur public fédéral continuent de subir les conséquences de son échec catastrophique. 

Toutes les deux semaines, l’employeur contrevient aux conventions collectives des membres de l’ACEP et ne s’assure pas que ses employé·es reçoivent la paye qui leur est due. Des milliers de membres de l’ACEP sont régulièrement lésé·es, et des milliers d’autres vivent dans l’angoisse et la crainte de subir un jour la même chose. Trop de membres ont subi du stress, la précarité, des souffrances morales et un traumatisme à cause de ce désastre structurel monumental.

C’est pourquoi, le 27 février 2024, l’ACEP s’est jointe à l’AFPC et à l’IPFPC pour réclamer la prorogation des ententes de dédommagement

Mais plus encore qu’un dédommagement, les membres de l’ACEP méritent mieux. 

La nécessité d’une action collective n’a jamais été aussi grande. Les procédures formelles proposées par l’employeur ne fonctionnent pas :

  • L’arriéré du Centre des services de paye de la fonction publique atteint un niveau record, avec 430 000 cas en suspens et un délai de traitement moyen de deux ans. Moins de 25 % des cas se règlent dans les délais prévus par les normes de service. 
  • Les membres de l’ACEP n’ont pas bénéficié d’une entente de dédommagement depuis l’expiration de la première entente, en mars 2020. Aucune procédure de réclamation n’a été mise en place pour les centaines de milliers de problèmes liés à Phénix survenus depuis quatre ans.
  • Les procédures formelles de règlement des griefs visant à faire corriger une paye restent d’une lenteur inacceptable.

Il est temps de se mobiliser pour intensifier la pression sur l’employeur et l’obliger à s’asseoir à la table des négociations en toute bonne foi. Cela signifie qu’il faut faire remonter les cas des membres de l’ACEP, exiger le règlement des cas de personnes lésées par les abus de longue date de l’employeur et collaborer avec les autres syndicats pour amener l’employeur à la table de négociation. 

Il est temps d’exiger une nouvelle entente de dédommagement négociée beaucoup plus complète que la précédente, afin de dédommager quelque peu les victimes et de leur faire justice pour ce qu’elles ont enduré depuis l’expiration de l’entente précédente. 

Et il est temps d’insister sur les mesures à prendre pour que cela ne se reproduise plus jamais, en s’assurant que tout futur processus de simplification de la paye sera négocié à la table des négociations, comme il se doit. 

Le Groupe d’action urgente concernant Phénix offrira aux membres la possibilité de s’unir et de se mobiliser pour accélérer le changement. 

Ça presse.